l’Association des Arts du Verre du Canada

Des yeux travaillés au chalumeau! — De la canne à la bille, nous montrons tout!

Confluence : un chemin partagé

Des yeux travaillés au chalumeau! — De la canne à la bille, nous montrons tout!

Collin Walsh

Cette présentation explorera comment l’art, l’artisanat et le design peuvent servir d’exutoire pour faire face aux réalités et aux difficultés quotidiennes liées aux maladies chroniques. L’artiste partagera ses propres difficultés devant le handicap, racontera comment celui-ci a impacté sa vie, et expliquera comment l’art, et le verre en particulier, est devenu une formidable catharsis pour s’adapter au rythme de vie des personnes atteintes de maladies chroniques. L’artiste montrera comment sa pratique en atelier tente de sensibiliser et de susciter des discussions sur le handicap et la maladie, et comment le verre permet de souligner et d’illustrer la nature commune et fragile de ces machines de chair que nous habitons.
Les luttes contre la maladie, qu’elle soit chronique ou aiguë, sont une réalité commune et universelle de l’existence humaine. Malheureusement, cette souffrance est souvent oubliée, surtout lorsqu’elle n’est pas immédiatement et visuellement apparente. L’art peut contribuer à mettre en lumière l’intensité viscérale de ces combats, rappelant au spectateur comme au créateur d’être patients envers eux-mêmes et envers les autres, tout en gardant à l’esprit la fragilité et la délicatesse de l’anatomie du corps humain.

Présentation: Art et invalidité : Affronter la maladie chronique par l’expression créative

Biographie: Né, élevé et toujours résidant dans le sud de l’Ontario, Collin Walsh a commencé à travailler le verre en 2013. Sa fascination inébranlable pour le macabre, le surréaliste et le magnifiquement grotesque a éveillé une carrière artistique consacrée à l’exploration de l’esthétique du dégoût et à la recherche de la «splendeur par la répugnance».
Par son travail, Collin espère provoquer l’apparition d’émotions et de sensations inconfortables, souvent viscérales. Il confronte ainsi le spectateur à des préjugés profondément ancrés pour générer des conversations sur des sujets délicats comme la maladie et le handicap.